Poursuivant le rêve de voyager en ballon dirigeable, Jean-Pierre David a inventé l'Aéroplume, un ballon dirigeable individuel à ailes battantes. Ce dirigeable a une longueur de 11 m pour un volume de 130m3 d’hélium. L’envergure des ailes est de 6 mètres. Cette machine permet à l'homme de s'envoler en battant des ailes tout en s'initiant à l'aérostation avec un minimum d'hélium : la propulsion se fait grâce à la force musculaire et les hélices sont remplacées par une paire d'ailes qui prolongent les bras du pilote. L'Aéroplume a d'abord été utilisé à des fins sportives ou scientifiques, notamment pour l'exploration spéléologique.
Le pilote, allongé sous le ballon, dans un harnais cocon type deltaplane peut voler en atteignant une vitesse de 5 à 8 km/h. La faible vitesse de vol, l’importante inertie, les aléas météorologiques, font que l’Aéroplume se pratique de préférence en salle. Il est possible d’effectuer des vols au hangar d’Écausseville (près de Cherbourg) qui a été construit en 1917 pour abriter les ballons dirigeables de la Marine destinés à la surveillance côtière. « Cathédrale de fer et de béton », il est classé monument historique depuis 2003. Son volume (150 m de long, 25 m de large et 30 m de haut) en fait un lieu idéal pour voler en Aéroplume.
7 juin 2015
Traversée par la flèche virtuelle de l'Équateur, l'île de Bornéo avec sa forêt impénétrable et ses montagnes inaccessibles, demeure à juste titre le rêve des explorateurs et des scientifiques. Au fil des millions d'années, la nature a sculpté le minéral et donné à la vie la clairvoyance de s’adapter pour ne pas mourir.
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